J'espère qu'Un Nouveau monde d'Yves di Manno & Isabelle Garron, énième
nouvelle anthologie de poésie, ne va pas encore m'énerver, ouvrage volumineux de
1536 pages qui se targue encore (après tant d’autres) de « venir combler
une étrange lacune et de proposer pour la première fois un large panorama des
écritures de poésie en France depuis 1960, tenant compte de leur remarquable
diversité »…
Alors, ben dis donc, c’est
chouette ça comme programme !?
Mais je formule déjà le
vœu qu’on n’y retrouve surtout pas uniquement des poètes édités chez Flammarion
ou les vieux poètes habituels, connus depuis 40 à 50 ans maintenant au sein de
la confrérie et qu'elle va, enfin et surtout, oser prospecter un peu plus haut
que le péage de Saint-Arnoux-en-Yvelines !
On verra bien... j’ai
de sérieux doutes mais je vous tiendrai au courant de toute façon.
En attendant, je vous conseille plutôt, à un moindre prix, l’essai Au tournant
du
siècle : regard critique sur la poésie française contemporaine (2014) de
Jean-Luc Maxence (17 € ou 9,99 € au format e-pub) avec une couverture
‘achement plus artistique et moderne, où l’auteur à la triple casquette de
critique, poète et de directeur des éditions du
Nouvel Athanor a osé mettre des
jeunes qu’on aime et qu’on suit déjà depuis perpét’ comme Guillaume
Siaudeau, Thomas Vinau ou Murièle Modély.
Chapeau bas et poisson
volant *
En ce moment, je tire particulièrement mon
chapeau à plusieurs poètes qui sont apparus en plein dans le mille de de ma
cible poétique et qui me ravissent énormément parce qu’ils ont, pour la plupart, bousculé mes
« certitudes » en matière de poésie.
Ce qui est particulièrement rassurant !
Ils ou elles se nomment Heptanes Fraxion, Grégoire
Damon, Simon Allonneau, Perrin Langda, Pénélope Corps, Sammy Sapin, Estelle
Fenzy et Emanuel Campo.
Merci à eux !
* Belle expression empruntée à un mail du poète Jean Marc Flahaut.