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lundi 6 mai 2024

Heptanes Fraxion, « une dinguerie »

comme dirait l'fiston, ou un poète qui envoie tout simplement du lourd depuis 2010, comme l'a déjà écrit son daron, et qui s'étonne encore aujourd'hui que cet « énergumène » ne soit pas encore édité au Diable Vauvert ni au Castor Astral depuis toutes ces années ?

Sur ce blog, je vous ai déjà fait part à plusieurs reprises de mon enthousiasme pour ce poète à l'occasion de la plupart de ses publications. Et je l'ai d'ailleurs, moi-même, très vite édité au sein des éditions aérolithe où sa plaquette a rapidement été épuisée.

Il n'est jamais trop tard pour découvrir un poète de cet acabit et il n'est jamais décevant non plus de retrouver à chaque fois le feu nourri et énergisant de son écriture :


heptanes-fraxion-poésie
un grand merci au petit requin à bosse


lorsque j’invite une copine à venir boire le café
et que je n’ai ni copine ni café
et qu’en plus je n’ai pas de tête
et qu’en plus je n’ai pas de cul
et que même tout nu je suis mal fringué
et que je suis sensible comme un quartier
et que j’entends une femme jouir à travers la VMC
et que je m’emmerde encore à lire du Philippe K. Dick
et que je fais encore du stop devant un hôpital
psychiatrique
et que tous mes rêves sont des jardins en ruine
qui donnent sur le vide
ben je ne me sens ni utile ni agréable dans ce monde
de douleurs…
alors je repense au petit requin à bosse
le petit requin à bosse qui est très fort
pour changer la merde en chocolat
et alors je dépanne le clochard du coin
celui qui dessine tout le temps des vélos volants
et alors je me laisse rafraîchir par le rire des enfants
et alors je mate la voisine qui arrose en string
ses rangées de tomates et son massif de roses
et alors je discute avec le mec du rez-de-chaussée
qui ne discute jamais avec personne
et alors je retombe sur un bouquin de Marc Behm
et alors je prends le risque de ne plus me faire chier
et avec cette devise je deviens d’un coup très riche
riche comme le Grand Éric qui pourtant
ne peut rien acheter.

Heptanes Fraxion, extrait de C’est la viande qui fait ça, Cormor en nuptial éd., 2019.

Ses publications :
Muer fait mal, ligne 19, autoéd. 2017
Il ne se passe rien mais je ne m'ennuie pas, Cormor en Nuptial éd., 2019
Et les gens continuent de tomber avec la nuit, aérolithe éd., 2019
C'est la viande qui fait ça, Cormor en Nuptial éd., 2019
Ô, Ėd. Les Chats de Mars, 2020
Errer me muscle, Gros Textes éd., 2020
Toujours pas de nouvelles de mon frère, éditions Ni Fait Ni À Faire, 2020
Je vais encore oublier de rentrer chez moi, Gros textes éd. 2021
Paraît que, Délit Buissonnier, tiré à part de la revue Nouveaux Délits, 2021
Ni chagrin d'amour ni combat de reptiles, Aux Cailloux des Chemins, 2022
Journée type d'un mec moyen, Gros textes éd. 2024

>> Un article de Florent Toniello sur un des recueils d'Heptanes Fraxion.

jeudi 2 juillet 2020

Heptanes Fraxion peut bomber le torse

heptanes-fraxion-errer-me-muscle
errer me muscle

Gros Textes éd., juin 2020
8 €
Heptanes Fraxion est un poète tout à fait original. Une des révélations de ces dernières années. C’est pourquoi nous l’avions invité en compagnie de Pierre Tilman, en 2018, pour la 5e édition des lectures-rencontres poétiques de la Médiathèque départementale du Nord. Il vient de la culture underground, est fana de littérature désaxée, de musique et de cinéma, de foot aussi. « Sa poésie est le panier d’un cleptomane, on en sort de tout » pour reprendre le mot d’un critique averti. Dans ses textes, il y a aussi une musique des mots particulière, un flow où le désespoir et la rage qui ferraillent sont sauvés par l’humour, et des images à couper le souffle.
Poésie trash, mais poésie de plein fouet, de « perdant » magnifique. Bukowski a enfin trouvé un fils ensoleillé à sa mesure.

> Acheter le recueil sur le site des éditions Gros Textes

mercredi 23 octobre 2019

Heptanes Fraxion, t'es le meilleur !


C'est la viande qui fait ça, Heptanes Fraxion, avec deux illustrations de WOOD, Cormor en nuptial éd, 2019, 12 €.

heptanes-fraxion-c-est-la-viande-qui-fait-ça


Le deuxième recueil d'Heptanes Fraxion (édité aux éditions Cormor en nuptial), enfin le troisième, après sa délicieuse petite plaquette, Et les gens continuent de tomber avec la nuit, publiée en juin 2019 chez aérolithe éditions, est tout à fait excellent !

Différent des deux premiers mais dans la continuité tout de même... Il y a à nouveau plein de poèmes percutants que j'adore, truffés d'images qui dynamitent le texte dans leur déroulé, quasiment, à chaque ligne.

Il y a aussi des poèmes où Heptanes Fraxion se livre plus, se met davantage à vif, à nu, et plus seulement et uniquement par le truchement de portraits de gens rencontrés au hasard de ses déambulations urbaines.

Dans le poème ci-dessous, par exemple, le poète n'exclut rien pour bien rendre compte à la fois de la fringale et de la violence du désir entre deux êtres et de la charge sensuelle et sexuelle qui en découle :

permaculture dans les cimetières

c'est bien nous ça 
comme neufs
comme hallucinés du cadeau de nous-mêmes
dans les rues vides de la sève violette
ou à l'hôtel comme des héros en levrette
partouze à deux

c'est bien nous ça
souffrant d'un joyeux syndrome
foutre de cheval à gueuler partout dans la gare
glacée
ou dans le fameux cabaret à larynger nos bluettes
punkoïdes avec l'alcool de nos ventres
avec la sauce de nos souffles
ou dans le calque des souterrains parsemé d'étoiles
cruciformes

nous affamés sur la route
sur les roues
sur les rails
derrière la baie vitrée du restoroute

au chaud
à se plaire dans l'écrasé de pommes de terre
et de la connexion mentale
et du poulet grillé
et de tout l'or de l'orgasme vaginal

toute une journée comme ça
contre la montre
dans le contre-jour enfumé
à bisouner nos verges à la base
et à jouer le contre dans la neige ensoleillée
joue contre joue dans des aires d'autoroutes
absolument désertes
le lundi
dans la féerie de l'industrie lourde
et dans la féerie de l'enculade

c'est bien nous ça
morts de rire en sanglots
avec le sang au volant de l'évidence qui berce
nos poitrines
euphories à faire foisonner le piano de nos poumons
fatigués

(...)

moment M
instant T

à se dire au revoir la bouche pleine de buée
avec nos voix de roues voilées
nos voix d'oiseaux tombés du ring

(...)

Pour acheter le recueil auprès de l'éditeur belge, Gaël Pietquin, c'est ici :
cormorennuptial@gmail.com

jeudi 7 février 2019

Heptanes Fraxion, Prix de poésie « Le feu central » 2018


heptanes-fraxion-2018
© Photo F-X Farine - janvier 2017
pour son premier recueil publié, en septembre, aux éditions Cormor en Nuptial : « Il ne se passe rien mais je ne m'ennuie pas ».

J'ai découvert Heptanes Fraxion en 2013 grâce à l'émission poétique et musicale « Une étoile dans la gorge » d’Oslo Deauville. Après, je suivais régulièrement ses publications sur son blog éponyme : www.heptanesfraxion.blogspot.fr. Car ce poète possédait déjà un univers très personnel, une langue à lui, des images inédites : « soleil salive », « dans les virages les rames du tramway chantent comme des bélugas », « culs nus dans la mer leurs sourires les enlacent » mais surtout des textes percutants, tonitruants qui m'ont définitivement emballé. Même si on pouvait penser que cet auteur était a priori à mille lieues de ma sensibilité.
À chaque texte du dit recueil, j'ai encore été embarqué, retourné par ces poèmes-conversations, poèmes-paysages, poèmes déambulatoires où soliloque une cervelle en feu.

On peut voir en Heptanes Fraxion un lointain cousin de Blaise Cendrars. Je vois plutôt en lui un digne successeur d'Yves Martin, en plus enragé et en plus batailleur. Sa poésie est aussi celle d'un homme perpétuellement en marche, à l'affût de tout ce qui surgit autour de lui, fait écho ou interfère avec ses propres sensations (météo, environnement proche : relations familiales, travail, amours, faune hétéroclite, propos entendus, interactions entre les individus, etc.).

Poète en état d'insurrection, porte-flammes des anonymes du quotidien


Poète à la conscience aiguë, au regard tendre, écorché, Heptanes Fraxion boxe avec les mots et rentre dans le dur et le mou de nos vies avec une grâce et une énergie rares.
Sa poésie se cogne au réel et laisse apparaître la nudité, la fragilité et la vérité des êtres que le poète croise dans toutes ses haltes et dérives quotidiennes (cafés, parkings, zones industrielles, périphéries des villes, méandres des grandes agglomérations...) quand ils ne sont pas parfois des doubles du poète lui-même envers lesquels on peut déceler à la fois de la détestation, de l'exaspération, une dose redoutable de dérision et d'empathie également. 

heptanes-fraxion-il-ne-se-passe-rien
Comme l'a si bien écrit le poète Grégoire Damon en guise de postface au recueil, la poésie d'Heptanes Fraxion « hante les villes, mais surtout les gens » au-delà, précise-t-il, « des question de solitude, d’incompréhension, de familles dysfonctionnelles, d’amours qui meurent et de filles compliquées » et de l'ego de l'auteur « archétype du poète maudit » qui pourrait finir par agacer, si celui-ci n'était pas aussi talentueux et original dans la façon de dérouler ses poèmes, avec cohérence, violence, révolte, imprévisibilité, et aussi dans la façon d'aller à contre-courant et de s'attaquer de front à des problèmes trop souvent esquivés ou embrouillés en poésie sauf, peut-être, chez Charles Bukowski.

Enfin, cette « poésie crue, fraternelle, sans esbroufe, immédiatement reconnaissable » incarne pour moi le bouillonnement d'une écriture et le bouillonnement d'une pensée qui sont le fruit d'une individualité forte qui refuse les compromissions, s'acharne à débusquer le feu et l'échappée, derrière chaque visage et interstice de l'existence. Ce qu'Heptanes Fraxion appelle lui-même dans un de ses textes « l'éternité et le trou dans le grillage ».

Voilà pourquoi j'ai décidé de donner  symboliquement le 2e Prix de poésie du Feu central à Heptanes Fraxion pour son recueil, Il ne se passe rien mais je ne m'ennuie pas, publié à l'enseigne des très chouettes éditions belges, Cormor en Nuptial, de Gaël Pietquin.

Il s'agit, vous l'aurez compris, du recueil qui m'a le plus secoué et convaincu cette année !

>> Se procurer le recueil auprès des éditions Cormor en Nuptial.
Contact : cormorennuptial@gmail.com
Prix : 18,50 Euros (Belgique) ; 23,80 Euros (France).

>> Contacter le poète sur Facebook pour avoir sa petite étiquette-dédicace, ça marche aussi.

samedi 17 novembre 2018

mercredi 26 septembre 2018

La poésie, c'est pas pour les boeufs !


pierre tilman-francois-xavier farine-heptanes fraxion
Pierre Tilman, François-Xavier Farine (coach) et Heptanes Fraxion
à la médiathèque d'Arnèke, le 23 septembre 2018.

(Fin du road-trip des lectures-rencontres poétiques dans le Nord !)



Si vous avez tout manqué, vous pouvez encore acheter les dernières publications des deux poètes invités chez l'éditeur ou en librairie :


heptanes-fraxion-il-ne-se-passe-rien

Heptanes Fraxion
Il ne se passe rien mais je ne m’ennuie pas 
Cormor en nuptial éd., 2018
16 Euros (hors FP)

Illustration Head Wood ; postface de Grégoire Damon
 
112 pages - ISBN 9782960224306
 
Imprimé en Belgique

Précommande : cormorennuptial@gmail.com 

Responsable : Gaël Pietquin
pierre-tilman-le-choix-des-couleurs

Pierre Tilman
Le Choix des couleurs
La rumeur libre éd., 2017
19 Euros

200 pages - ISBN 978-2-35577-146-0

Site de l'éditeur : La rumeur libre éditions

Prix Le feu central 2017.























lundi 17 septembre 2018

Pierre Tilman et Heptanes Fraxion dans le Nord !

C'est vendredi, samedi et dimanche 21, 22 et 23 septembre pour 3 lectures-rencontres dans les médiathèques de Lesquin, Fromelles et d'Arnèke.


pierre-tilman-heptanes-fraxion

Si vous souhaitez écouter 2 poètes d'aujourd'hui qui déménagent et proposent autre chose qu'une poésie tiédasse ou éculée, je ne puis que vous conseiller d'assister à l'un ou l'autre de ces trois rendez-vous gratuits !

Pour la 5e édition de lectures-rencontres poétiques de la Médiathèque départementale du Nord, j'ai voulu frapper un grand coup !

Plus d'infos sur les 2 poètes invités, etc.

Deux textes des deux auteurs invités :

moi qui ne veux ni commander
ni obéir
ni être patron ni ouvrier
et qui pourtant suis quelque chose de tout ça
mutant
en porte-à-faux
celui qui ne voit que la couleur de la peau
dira que je suis blanc
celui qui ne voit que le travail rémunéré
dira que je suis inadapté improductif
fils de bourgeois
jeté parmi les définitions de la société
en ce mois d'août 1970
alors que la France soupire d'autosatisfaction
dans les villes et sur les plages

Pierre TILMAN, extrait d’Hôpital silence, anthologie de ses premiers recueils,

Éditions Seghers, collection « Poésie 75 ».


fête des pères 2

Christophe a arrêté l'école à 14 ans
Christophe est devenu agoraphobe
Christophe a été SDF pendant deux ans
et ça l'a libéré de tout en fait
de la souffrance comme de la compréhension
Christophe a un fils autiste
Christophe écrit passqu'il le doit
son écriture ne pue pas l'atelier
son écriture ne pue pas la résidence
son écriture ne pue pas l'éducation nationale
(simple avis)
oh
et il ne boite plus l'oiseau qui vient de s'envoler


papa Fraxion est content que je l'appelle
il s'est trouvé un petit boulot d'archivage dans son ancienne entreprise
ça lui évite de ressasser à longueur de journées
papa Fraxion est content mais il pleure comme chaque année car on est en juin
et qu'en juin 1956 son père fut assassiné sur le pas de sa porte pendant la guerre d'Algérie
et sa dépouille ensanglantée allongée dans la maison sur la table de la cuisine
il n'y avait pas de psy à l'époque
et un gradé est venu tapoter sur l'épaule de mon paternel (12 ans à l'époque)
pour le réconforter en lui disant
« le mieux c'est d'oublier tout ça petit »
bon
il n'a pas oublié papa
à part ça Inch'Allah
dès que les beaux jours reviennent il veut qu'on se fasse un barbeuk 


Thomas le lycanthrope doit se refaire de la corne
Thomas le lycanthrope s'est brûlé les doigts pendant deux heures afin de me trouver cette super boucle basse/batterie
j'ai de suite trouvé le poème qui va aller avec
me tarde qu'on répète tout ça


Nathalie déteste le mot cohérence
et je ne peux pas dire que cela me surprenne


et moi je dis que gentil c'est pas une insulte
et moi je dis que les accents c'est pas des maladies
et moi je dis qu'on on est tous un peu ceinture noire d'auto-sabotage

(toujours pas de nouvelles de mon frère)

Heptanes FRAXION, inédit du 16 juin 2018.

vendredi 3 mars 2017

François-Xavier Farine, poète énervé


un-nouveau-monde-yves-di-manno
J'espère qu'Un Nouveau monde d'Yves di Manno & Isabelle Garron, énième nouvelle anthologie de poésie, ne va pas encore m'énerver, ouvrage volumineux de 1536 pages qui se targue encore (après tant d’autres) de « venir combler une étrange lacune et de proposer pour la première fois un large panorama des écritures de poésie en France depuis 1960, tenant compte de leur remarquable diversité »…

Alors, ben dis donc, c’est chouette ça comme programme !?

Mais je formule déjà le vœu qu’on n’y retrouve surtout pas uniquement des poètes édités chez Flammarion ou les vieux poètes habituels, connus depuis 40 à 50 ans maintenant au sein de la confrérie et qu'elle va, enfin et surtout, oser prospecter un peu plus haut que le péage de Saint-Arnoux-en-Yvelines !

On verra bien... j’ai de sérieux doutes mais je vous tiendrai au courant de toute façon.

En attendant, je vous conseille plutôt, à un moindre prix, l’essai Au tournant
Au tournant du siècle Jean-Luc Maxence
du siècle : regard critique sur la poésie française contemporaine (2014) de Jean-Luc Maxence (17 € ou 9,99 € au format e-pub) avec une couverture ‘achement plus artistique et moderne, où l’auteur à la triple casquette de critique, poète et de directeur des éditions du Nouvel Athanor a osé mettre des jeunes qu’on aime et qu’on suit déjà depuis perpét’ comme Guillaume Siaudeau, Thomas Vinau ou Murièle Modély.

Chapeau bas et poisson volant *

En ce moment, je tire particulièrement  mon chapeau à plusieurs poètes qui sont apparus en plein dans le mille de de ma cible poétique et qui me ravissent énormément parce qu’ils ont, pour la plupart, bousculé mes « certitudes » en matière de poésie.

Ce qui est particulièrement rassurant !

Ils ou elles se nomment Heptanes Fraxion, Grégoire Damon, Simon Allonneau, Perrin Langda, Pénélope Corps, Sammy Sapin, Estelle Fenzy et Emanuel Campo.

Merci à eux !

* Belle expression empruntée à un mail du poète Jean Marc Flahaut.

dimanche 5 février 2017

Realpoetik à Lyon

frederick-houdaer
Dimanche 23 janvier 2016 à 17 heures, j'ai été ravi de faire un bref aller-retour entre Lille et Lyon pour assister au Cabaret Poétique du Périscope qui a lieu plusieurs fois l'an, depuis 2010, à l'instigation du poète-éditeur Frédérick Houdaer.

Dans cette chaleureuse salle comble à taille humaine, beaucoup de poètes se sont déjà succédé, aînés (Pierre Tilman, Hervé Le Tellier, Zéno Bianu, Yves Artufel, Patrick Dubost, Jack Hirschman) et nouvelles générations (Frédérick Houdaer, NatYot, Jean Marc Flahaut, Marlène Tissot, Samantha Barendson, Thierry Roquet et Radière, Grégoire Damon, Simon Allonneau...).
 

Ce dimanche-là, une carte blanche a été donnée à la jeune revue de poésie en ligne Realpoetik initiée par Sammy Sapin et Grégoire Damon et à quelques-uns de ses meilleurs représentants : Émile Puyg (lu par Grégoire Damon), Laurent Bouisset, Pénélope Corps et Heptanes Fraxion.

Le dimanche après-midi à Lyon, ça a bien dépoté et ça nous a changés des mornes après-midis des années 80 avec feu Jacques Martin !

Heptanes Fraxion a envoyé du très lourd avec son recueil "Muer fait mal"

Grégoire Damon
Grégoire Damon a déboulonné Yves Bonnefoy avec le texte-brûlot de Puyg

Pénélope Corps
Pénélops Corps a renvoyé sa mère dans les cordes et rendu coup pour coup
aux cataclysmes ordinaires

laurent bouisset
Laurent Bouisset a éructé ses poèmes comme un tigre enragé !

le blog de Grégoire Damon
le blog de Sammy Sapin

le blog de Heptanes Fraxion
le blog de Penelope Corps
le blog de Laurent Bouisset