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mercredi 9 janvier 2019

Quelques gardes du corps repérés, en juin dernier, au Marché de la Poésie

Un beau souvenir, immortalisé par le zoom fureteur de Claude Vercey, et que celui-ci m'a récemment envoyé...

© Photo Claude Vercey, 2018.

Prochain recueil de Thomas Vinau :
C'est un beau jour pour ne pas mourir : 365 poèmes sous la main, à paraître le 7 mars 2019, au Castor Astral.


2e recueil de Marc Guimo :
La poésie, personne n'en lit (juin 2018) disponible aux éd. de La Boucherie littéraire.


Le dernier recueil de NATYOT est un Vrai roman paru sous pseudo :
Le Nord du Monde (août 2018) disponible aux éditons La Contre-allée.


samedi 17 novembre 2018

lundi 9 juillet 2018

Marc Guimo en « Full Metal Poète » tandis que Jean Marc Flahaut et Frédérick Houdaer font leur Cinéma

Deux recueils de poésie qui sortent des « chantiers » battus en ce moment :

marc-guimo-la-poesie-personne-n-en-lit

La poésie, personne n’en lit de Marc Guimo
La Boucherie littéraire, mai 2018
12 €
 

Marc Guimo, c’est le fils de Bukowski qui aurait été cloné avec Simon Allonneau. Sa poésie est lucide, décapante, drôle, énergique, moderne et revitaminante ! Je ne m’étais pas trompé en pariant sur ce sbire, l’an dernier !
« Prenez un lieu commun, frottez-le, vous ferez œuvre de poète » disait Cocteau...
Dans ce recueil, Marc Guimo, lui, se saisit du mot « poésie » dans toutes les acceptions du terme.
Il s’approprie aussi tous les lieux communs qui gravitent autour de celle-ci : poète, écriture, inspiration, public, éditeur, lecteurs, non-lecteurs pour mieux la réinterroger, la redynamiter, lui réinsuffler un surcroît de vie, quelques particules hautement radioactives, afin d'affoler cette jeune fille ou vieille maîtresse corsetée qui serait tellement plus belle à poil et en liberté… 

Un extrait :

Leçon de poésie niveau IV 

Laisse les étoiles tranquilles
leur cadastre est déjà impeccable


Laisse le cœur dans la poitrine
tu n’es pas médecin

Laisse la nuit aux veilleurs
et la nature aux espèces disparues

Laisse ton être et ton âme
picoler dans un coin

Laisse la vie devenir capitaliste
et la mort communiste

Laisse l’éternité faire du stop
et se planter de route

Laisse les fleurs se vendre
et adoucir les couples


Laisse tes morceaux
mijoter une heure ou dix ans


Ça va aller
n’écris pas tout de suite

Tu es trop propre
tu n’es pas prêt

Ce n’est pas toi que tu cherches
on s’en fout de toi

Tu peux calculer tous les jours
le diamètre de ta sphère

Le petit vieux marrant du rez-de-chaussée
est plus important

Le jour des encombrants
est plus important

Des sachets plastique s’accrochent aux arbres
drapeaux blancs de ta banlieue

Si tu veux des signes va les chercher
négocie chaque chose que tu vois

Ne te laisse pas faire
Ne te laisse pas faire


Commander le livre dans toutes les bonnes librairies 
Le catalogue des éditions la Boucherie littéraire


cinema-inferno-flahaut-houdaer
Cinéma inferno
de Jean Marc Flahaut et Frédérick Houdaer
Le pédalo ivre, juin 2018
11 €


Cette belle association de « malfaiteurs » nous propose (en poésie) une Histoire fragmentaire du cinéma des années 70-80 . C’est culotté et bien envoyé. On retrouve bien sûr l’originalité et l’iconoclastie de l’un et l’autre des deux poètes, sans pouvoir toujours distinguer, dans chaque texte, la voix de l’un ou de l’autre. Preuve que la fusion a bien opéré sur la table de montage d'après rushs.
Se succèdent avec brio une alternance de textes longs et courts, mêlant l'enfance et l'adolescence des deux loustics à des anecdotes cinéphiles, des évocations de films (grand public ou indépendants) ou d’actrices et d’acteurs qui prolongent l'engouement et la rêverie vers notre propre cinéma intérieur !

Un extrait :

MON COEUR V.H.S MIS À NU

1.
mixer Starfix et Rutebeuf
MadMovies & Baudelaire
Fante & les pornos de Marc Dorcel
une adolescence dans la France des années 80

2.

n'avoir pour seul vocabulaire anglais
que celui qui compose les titres des films d'horreur
programmés au Festival d'Avoriaz chaque année
lorsque mes propres parents

se sont mis au même âge
à parler couramment la langue des Beatles
en écoutant les Beatles justement

3.
revoir vingt fois Le locataire de Polanski
n'était pas une erreur
l'infliger aux jeunes filles qui m'intéressaient
en était une

ne le comprendre
en rire
que vingt ans après
en me souvenant de la panique de x
de la fuite de y 

Commander le livre sur le site du pédalo ivre

mercredi 16 mai 2018

fast-food de Grégoire Damon

fast-food-gregoire-damon
Éditions Buchet Chastel, avril 2018
16 Euros

Une chronique de Marc Guimo

Il fut une époque - inconnue des très jeunes générations - où l'on opérait dans la vie des choix décisifs. Rock ou rap, TF1 ou Arte, droite ou gauche, MacDo ou Quick. On avait le sens de l'essentiel, du binaire et du clan. Aujourd'hui, pour contredire nos rides, on tente bien la polyvalence dans l'âme mais le seul vrai clan, on l'admet, c'est notre corps. Ce corps qui à présent tolère beaucoup moins bien le Big Royal Cheese Deluxe Detamère en Toast, comme si l'estomac se prenait pour un cerveau. Non le fast-food c'est une page presque tournée, et grâce au dernier livre de Grégoire Damon, c'est même 230 pages sur le sujet qu'on enfilera avec plaisir, mais de ce genre de saveur littéraire qu'on ne rencontre que 2 ou 3 fois l'an.
Ce qui est formidable dans ce livre que j'ai lu d'une traite, c'est que Grégoire Damon parvient à faire oublier le style et la « langue » pour immerger le lecteur dans le rush de ses personnages, on oserait dire le bain d'huile de leur destin. Beaucoup d'attachement, comme pour certaines séries contemporaines on espère une saison deux avec son héros précaire !
On parlait de la transparence du style... il est pourtant bien là, mais sans s'imposer, sans forcer la main du lecteur, un travail qui rend naturel la lecture, une évidence, une fréquence partagée. Et de la poésie, est-ce qu'il y a de la poésie dedans ? Oui, bien sûr, mais elle taffe comme les autres.

Réalité dispersée, le blog de Marc Guimo

Commander le livre dans toutes les bonnes librairies.


Le site de l'éditeur

Dernières publications de Grégoire Damon :
(Poésie)
de gras et de nerf, Le pédalo ivre, 2017.
99 noms d'un seul truc, Gros Textes éd., 2015.
d'origine, Le pédalo ivre, 2014.
Mon Vrai boulot, Le pédalo ivre, 2013. 

Peau de gueule, le blog de Grégoire Damon


damon-allonneau
© photo F-X Farine.

Grégoire Damon et Simon Allonneau
avant de rentrer sur le ring de Poésie Bang ! Bang !
dans le Nord en 2015.

lundi 20 novembre 2017

« Les réalités plurielles » de Marc Guimo


Marc Guimo
anti-selfie de Marc Guimo
Ce mois-ci, j'ai préfacé le « Marc Guimo »...

Car Marc Guimo est un des rares poètes actuels, avec quelques autres, à avoir des choses à nous dire sur ce sombre aujourd’hui, où la valeur travail d’un individu est entrée dans ce que j’appellerai « L’âge de merde ». En plus, cerise sur le poète, Marc Guimo le fait avec talent, lucidité et humour. Ce qui n'est pas non plus pour me déplaire.

Un début de réalité est le premier recueil publié « de son vivant » par Marc Guimo, poète quadra. Il est coédité par la revue Décharge et les éditions Gros Textes, sous l’œil impitoyable de Claude Vercey, dans la collection « Polder ».

Un début de réalité Marc Guimo (2017)
On peut acheter ce Polder n°175  ICI.

Sinon, on peut faire plus ample connaissance avec Marc Guimo sur Facebook ou découvrir l’esprit de quelques-uns de ses textes sur son blog : Réalité dispersée


Par le passé, la collection Polder a publié des poètes comme : Sophie G. Lucas, Jean-Michel Robert, Christophe Jubien, Amandine Marembert, Jean-Christophe Belleveaux, Jean-Marc Proust, Thierry Radière, Grégoire Damon, Simon Allonneau, Sammy Sapin… Autant de gages de qualité !

mardi 3 octobre 2017

Des nouvelles du front

 
Très prochainement, je signe la préface du premier recueil de Marc Guimo, poète quadra. Je suis aussi content que ce dernier de la sortie de sa plaquette Polder n°175 coéditée par la revue Décharge et les éditions Gros Textes.

(Consulter la collection des Polders déjà publiés.)
jack hirschman
Ginsberg, Norse, Hirschman,McClure, Kaufman
San Francisco, 1975. Photo by Diana Church.

Je publie deux textes dans le prochain numéro n° 157 ou 158 de la revue Bacchanales intitulé « Poésie et Sport ». Cette copieuse revue est éditée depuis plusieurs années par la Maison de la Poésie Rhône-Alpes. On lui doit par exemple la publication de Tout ce qui reste, une anthologie bilingue de Jack Hirschman, un des merveilleux poètes américains vivants.

(Consulter les anciens numéros de Bacchanales.) 

Je remets le nez et les poings dans mes propres textes. N'ayant plus publié de recueil depuis 2016, et ayant surtout beaucoup milité pour les autres poètes, il est temps de revenir à soi-même.
carole fives-françois-xavier farine
Caroles Fives et mézigue (août 2017)

Je me demande enfin si, de temps à autre, je ne vais pas aussi parler des romans, des romanciers et des romancières qui me sont chers sur ce blog... et faire une entorse à ma passion première qu'est la poésie ?

Bé oui, on verra bien...