Dans le répertoire de la chanson française, mes dernières découvertes
remontent à Benjamin Biolay, Hubert Mounier, JP Nataf, Daran, Cyril Mokaiesh, le retour en grâce et feu de Daniel Darc, le duo Thomas Pitiot/Batlik, Clarika, Barcella puis au régional Tony Melvil.
Mais, depuis 2014, plus grand-chose ne m’a véritablement retourné.
Même les éruptifs groupes Stupeflip
et Fauve
ont fini par me lasser tandis que le dernier opus, Blitz, d’Étienne Daho est hélas
un resucé du Daho d'avant, en beaucoup moins inspiré.
Ma
seule et dernière très bonne surprise a été l’album Bien hommé mal femmé de Dimoné (sorti en octobre 2014), dont je n’ai jamais pris le temps de vous
parler jusqu'ici, bien que je l'écoute toujours en boucle. C’est
un tort comme si j’avais voulu me le garder presque pour moi seul.
Dimoné,
c’est une voix chaude et mélodieuse, des textes métaphoriques,
poétiques, forts et sensibles, qui rappelle le meilleur de Bashung,
une écriture qui envoie, hérisse les poils et « percute
dans la poitrine ». Un univers très personnel et des chansons
entêtantes « ondulant sous le tic-tac du temps ».
Il
vous faut absolument emporter de toute urgence cet album pour un road-movie
céleste et sensuel !
Dernier EP : Ėpris dans la glace (2017)
Merci pour cette découverte ! Pas d'accord toutefois pour Daho, qui, au contraire, se renouvèle avec ce dernier album aux influences clairement psychédéliques !
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