« Pour moi, la
poésie est une évidence. Mais je crois que pour beaucoup de gens, elle
représente un bloc, une sorte de montagne insurmontable parce que l'époque ne
comprend pas qu'elle est capable d'accueillir la poésie, de la vivre en elle.
Les gens ne vivent que des difficultés ; on les oblige à ne vivre que du
dérisoire, du passager, de l'éphémère comme si cette autre vie n'avait pas de valeur
ou n'en avait que très peu par rapport à du travail ou à des relations
conventionnelles. Je crois que c'est cette difficulté-là que les gens
n'arrivent pas à surmonter devant la poésie qui est un bateau en liberté, un bateau ivre », livrait-il sur les ondes de Radio Bulle à Agen, en 1990.
Thierry Metz, 18 février 1990. © photo Françoise Metz |
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