je
me précipite
dans une librairie
à cause de la pluie
cinglante
et froide
pour me me réchauffer
la coigne
au
rayon poésie
je suis fier de tomber sur cinq exemplaires
du Pôle magnétique
de mon ami Jean-Yves Plamont
(non loin du gros pavé merveilleux
de Brautigan contenant
la préface de Ianthe
qui doit certainement être
une personne mirifique
ou une mirabelle tendre)
j'ai posé l'un des livres
de mon ami
bien en vue
en tête de gondole
sur la quatrième planche du rayon poésie
à la lettre P
entre Benjamin Péret et Francis Ponge
jusqu'à ce que cette fille
intriguée
et plutôt jolie
s'en empare
très vite elle le range avec d'autres
sous son bras
patiemment j'attends de voir
si elle va l'emporter
ou non
jusqu'à la caisse
(Elle en a déjà une pile importante à ses côtés)
Hésitante
elle parcourt à nouveau le recueil
en souriant
avant de le redéposer
délicatement
à l'endroit initial
choisissant à sa place
un Poésie/Gallimard d'André du Bouchet
souvenir de mes universités
où le monde hélas persistait déjà
à être snob
et à vieillir prématurément.
dans une librairie
à cause de la pluie
cinglante
et froide
pour me me réchauffer
la coigne
je suis fier de tomber sur cinq exemplaires
du Pôle magnétique
de mon ami Jean-Yves Plamont
(non loin du gros pavé merveilleux
de Brautigan contenant
la préface de Ianthe
qui doit certainement être
une personne mirifique
ou une mirabelle tendre)
j'ai posé l'un des livres
de mon ami
bien en vue
en tête de gondole
sur la quatrième planche du rayon poésie
à la lettre P
entre Benjamin Péret et Francis Ponge
jusqu'à ce que cette fille
intriguée
et plutôt jolie
s'en empare
très vite elle le range avec d'autres
sous son bras
patiemment j'attends de voir
si elle va l'emporter
ou non
jusqu'à la caisse
(Elle en a déjà une pile importante à ses côtés)
Hésitante
elle parcourt à nouveau le recueil
en souriant
avant de le redéposer
délicatement
à l'endroit initial
choisissant à sa place
un Poésie/Gallimard d'André du Bouchet
souvenir de mes universités
où le monde hélas persistait déjà
à être snob
et à vieillir prématurément.
Très bon poème, mon FX et bel hommage (de son vivant) à Jean-Yves Plamont ;-)
RépondreSupprimerOuaip... Merci Thierry !
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