mardi 25 juin 2019

Gérard Fromanger né en 1939


« L’amitié était mon école : celle de Jacques Prévert m’a appris à vivre, Alain Jouffroy m’a donné le goût de la pensée, l’amitié du sculpteur César m’a donné confiance et rendu possible la vie d’artiste. »

Conversation à l’infini, Hans Ulrich Obrist et Gérard Fromanger.



gerard-fromanger
© Photo « Gérard Fromanger et la Figuration Narrative »

samedi 22 juin 2019

Andrée Chedid (1920-2011) au Bac de français 2019


Chers lycéennes et lycéens,

Si vous aviez eu la bonne idée de suivre, de temps à autre, le contenu de ce petit blog, vous auriez eu quelques cartouches ou quelques billes pour vous orienter au cœur de la poésie d'hier et d'aujourd'hui...


andree-chedid  
Dans le poème ci-dessous extrait de Par-delà les mots (1995),  la poétesse, Andrée Chedid, s'adressait déjà à vous avec espoir, sagesse et lucidité :

 

andree-chedid-2004
JEUNESSE

Jeunesse
Qui oscille
Entre chaos et clartés


Même si les rivières sont rares
Les réponses opaques
Les labours sans fruits
Et les c
œurs dénudés

Tu cultiveras le partage
Brasseras des alluvions

Érigeras des lieux réconciliés.

Extrait de Andrée Chedid par Jacques Izoard, Seghers, coll. Poètes d'Aujourd'hui, 2004.


Qui est Andrée Chedid ? par Thomas Hermans in Le Figaro, 19 juin 2019.

mercredi 19 juin 2019

TSUKU...

C'est un duo singulier, mélange de fraîcheur et de gravité, formé par deux poètes de la nouvelle génération : Laura Vazquez née en 1986 dans le Sud et Simon Allonneau né en 1985 dans le Nord.

En poésie, ces deux-là avaient déjà deux univers très personnels et distincts mais la symbiose des deux, dans l'univers de la chanson à texte, est tout à fait encourageante !

Leur premier titre, électro-rap, Les yeux des ombres, mixé et masterisé par Douglas Marcolino, est un morceau planant et entêtant aux paroles chiadées et originales.

Quand j'ai appris, il y a plusieurs mois, que Simon Allonneau voulait se lancer dans la chanson (au détriment de la poésie ?), j'avoue que j'étais quelque peu dubitatif quant à ce nouveau défi. Je m'étais tout simplement trompé !

En japonais, Tsuku signifie « Piquer à la gorge, à la poitrine, ou au plexus solaire » et ne devrait laisser personne indifférent. D'autres chansons de ce duo suivront, et on les suivra bien entendu...





Une chronique du recueil Oui (2016) de Laura Vazquez par Jean-Pierre Bobillot.
Une chronique du recueil La vie est trop vraie (2014) de Simon Allonneau par mézigue.

lundi 10 juin 2019

Daniel Biga for ever

daniel-biga-il-n-y-a-que-la-vie
Ceux qui me connaissent ou suivent régulièrement les chroniques de ce blog savent que je voue une passion particulière, quasi mystique, au poète Daniel Biga et à quelques autres, depuis plus de trente ans, sans que cet engouement n'ait faibli au fil des publications de ce poète majeur de ce temps, témoin de son époque depuis 1968...
 

En 2003, Le Castor Astral avait eu la bonne idée de publier Le poète ne cotise pas à la sécurité sociale (1962-2002), une première anthologie poétique de Daniel Biga, vite épuisée. Il récidive enfin avec une seconde anthologie du poète, Il n'y a que la vie (1962-2017), agrémentée d'une parfaite et éclairante préface de François Heusbourg, un de ses derniers éditeurs, qui a notamment publié aux éditions Unes trois ouvrages de Daniel Biga, dont la réédition de son journal, Octobre, devenu introuvable et publié en 1973 chez P.-J Oswald avec, cette fois, une nouvelle préface de Valérie Rouzeau.

Pour celles et ceux, parmi les jeunes poètes et les vieux, qui seraient
mystérieusement passés à côté du monumental Biga - comment cela se peut-il encore ? - je ne puis que vous exhorter à vous réveiller et à acquérir sans autre forme de procès ce nouveau recueil du genius Daniel Biga !


Daniel Biga : sur le site du Castor Astral 
                        sur le site des éditions Unes