vendredi 31 mai 2019

Les Poètes du Nord aujourd'hui...


poetes-du-nord
En mars-avril 1973 sortait un numéro unique de la revue Poésie 1. Ce n°30 était consacré aux « Poètes du Nord ». Il regroupait alors 16 poètes dont Pierre Dhainaut, Pierre Garnier, André Devynck, Emmanuel Looten, Jean-Louis Rambour et Michel-D. Robakowski, pour les plus connus...
 

Je me disais que si quelqu'un avait aujourd'hui l'idée judicieuse de composer une anthologie des poètes du Nord toujours en activité, cela donnerait un sommaire pour le moins hétéroclite, mais non moins alléchant avec, pour les Hauts-de-France, les poètes suivants :

Simon Allonneau
Paul Bergèse
Lucien Brelok
Anaël Castelein
Benoît Caudoux
Arlette Chaumorcel
Fanny Chiarello
Yvar Ch'Vavar
Jean-Louis Cloët 

Jacques Darras
Ludovic Degroote
Pierre Dhainaut
Amandine Dhée
Jean-Claude Dubois
François-Xavier Farine
Dan et Guy Ferdinande
Julien et Denis Ferdinande (les fils)
Jean Marc Flahaut
Philippe Fumery
Marie Ginet
Johan Grzelczyk
Georges Guillain
Jean Le Boël
Bénédicte Lefeuvre
Alain Lemoigne
Jérôme Leroy
Thierry Maricourt

Sylvie Nève*
Jean-Pierre Nicol
Charles Pennequin
Jean-Yves Plamont
Dominique Quélen
Cécile Richard
Florence Saint-Roch
Dominique Sampiero
Lucien Suel
Thomas Suel (le fils)
Patrick Varetz

Muriel Verstichel
Lucien Wasselin


Ce qui n'est foutrement pas si mal !

lundi 6 mai 2019

La dernière fois...

voler-de-nuit
La dernière fois que j'ai été le plus heureux, c'était en juillet dernier. Je m'en souviens très bien. C'était précisément le lendemain du 14 juillet 2018. Je rentrais d'une promenade en bras de chemise, avec mon chien en laisse, par la rue principale, qui descend vers la maison. Le soleil venait de se coucher. J'étais seul, dans la rue, à profiter de cette quiétude. Près d'un champ de blé fraîchement coupé. Soudain j'ai entendu dans mon dos une détonation sourde, puis un sifflement aigu qui se rapprochait de moi, à vitesse grand v. J'eus juste le réflexe de m'écarter de quelques mètres avant d'apercevoir les panaches d'une fusée de feu d'artifice qui fila à quelques mètres de moi, avant de s'écraser sur le sol. Je n'en croyais pas mes yeux. Je me suis dit : « C'est pas possible... je suis dans un mauvais rêve, là. » Pivotant sur les talons, je regardais autour de moi, dans l'obscurité, pour observer d'où avait bien pu être tiré le fameux projectile. Mais tout était redevenu calme, l'espace de quelques secondes, lorsqu'un second projectile passa au-dessus de ma tête, avant d'exploser, un peu plus loin, au milieu de la route. Je n'en revenais pas. J'étais devenu la cible privilégiée d'un individu visiblement dérangé, en mal de sensations fortes. Je pressai alors le pas afin de regagner au plus vite la maison et raconter cette anecdote pour le moins incongrue à ma compagne qui, à vrai dire, s'en offusqua à peine.
Il faut dire que cela faisait un peu moins d'un an que j'habitais le quartier. Et que je n'avais pas encore eu le temps ni la chance de faire connaissance avec tous nos voisins. (Rendez-vous manqué avec l'artificier)