samedi 5 octobre 2019

Cécile Coulon poursuit sa vertigineuse ascension en poésie !

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Je ne peux pas résister à l'envie de publier ici cet extrait d'interview de Cécile Coulon figurant dans le dossier du futur «Prix de poésie des Découvreurs» 2019-2020. Extrêmement passionnant !

Cécile Coulon explique le titre de son livre : Les ronces c’est « quelque chose qui pique mais c’est aussi quelque chose à travers quoi il faut aller pour avoir des mûres [...] et j’ai aimé cette idée d’un végétal qui pouvait à la fois avoir un caractère protecteur et dangereux. L’idée des ronces et celle du poème étaient la même chose. Pour moi un poème c’est un texte à travers lequel on peut être blessé, on peut être piqué mais derrière lequel on trouve aussi de très belles choses, à propos de soi et à propos des autres. Il y avait un lien de parenté entre la nature et l’écriture, qui me plaisait beaucoup, sachant que la nature est un des grands thèmes de certains poèmes et puis il y avait également la sonorité du mot [...] il y a quelque chose de très vif dedans, de noir, de vert et ce sont des couleurs que j’aime beaucoup [...] et puis je me suis dit qu’un bouquet de poèmes pouvait aussi être un bouquet de ronces... c’est un peu absurde mais je trouvais ça très beau, et très poétique ».

Comment peut-on oser écrire un tel tissu d'évidences, un aussi gros bouquet de conneries ?


1 commentaire:

  1. Pour répondre à votre question le plus simplement du monde, on se permet d'enfiler des perles de connerie avec autant d'aplomb lorsque les journalistes ne font plus leur boulot. Ce sont eux, d'abord, qui doivent appeler une "merde" une "merde" dès lors qu'il s'en présente une sous leurs narines, et, objectivement, le minable recueil de Coulon en est une de première magnitude. Enfin n'oublions pas non plus les poètes, devenus serviles et à peu près aussi ambitieux que la sous-rhapsode auvergnate, poètes qui eussent dû se lever quand il était encore temps de le faire, poètes qui ont préféré se coucher comme des caniches et qui désormais vont devoir composer avec la bêtise et la servitude (ce qui du reste les a peut-être révélés pour ce qu'ils sont). Je crois avoir correctement démontré les mécanismes qui ont propulsé Hello Kitty Coulon jusqu'à la récompense du Prix Apollinaire. Deux neurones de lucidité suffisaient pour se rendre compte de l'outrance et de l'imposture. L'absence de réaction et le silence prolongé m'ont prouvé que la France était bel et bien devenue le gîte d'une littérature et d'une poésie catastrophiquement consanguines et nulles. Dans un pays sain d'esprit, les poètes auraient déjà désavoué tout le jury du Prix Apollinaire, à commencer par son tout petit président, mais il ne s'est rien passé de tel car la France, comme le disait déjà Flaubert, "a la rage de l'abaissement moral".

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