Cette fille qui me contacte
deux ans après
par téléphone
nous nous étions rencontrés
deux ans auparavant l’été
sur la Côte Basque
elle était de Grenoble
elle était venue passer
sa maîtrise de Lettres
dans le Nord
je me retrouve chez elle
à l’entrée du Vieux-Lille
elle a une jolie robe à fleurs
printanière
un sourire à faire se damner
un mort
de longs cheveux très fins
on dirait qu’elle danse
sans le savoir
sur le beau parquet vernis
je ne sais même pas
comment elle a trouvé
mon numéro de téléphone
dans le bottin
Ma cousine se souvenait
de ton nom
elle me dit aussi
le plus naturellement du monde.
Ce blog est un laboratoire à ciel ouvert. Vous y trouverez des textes, articles et notes de lectures sur la poésie d'aujourd'hui. Succédant à « Poebzine » (2010-2016), il poursuit la belle aventure du feu.
vendredi 12 février 2021
J’espère qu’elle lira ce poème… #1
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